Je pourrais vous dire que j’ai toujours été attiré par ce domaine, que je me suis renseignée à fond dès ma première grossesse… mais non, pas du tout. 

J’ai vécu ma première grossesse sans me poser aucune question, dire Ok à tout ce que le corps médical préconisait, je n’ai rien remis en question. J’ai totalement loupé mon premier allaitement (qui n’aura duré que 3 semaines) à cause de ça, d’un médecin qui m’a dit que pour prendre un traitement médicamenteux je devais arrêter d’allaiter et moi qui ne savais pas que, non, ce n’est pas incompatible.

Entre cette anectode et pleins d’autres je n’ai toujours pas cherché à remettre mes croyances en question, j’ai continué persuadé de faire « comme il faut ». Pour ma deuxième grossesse non plus, j’écoutais un peu moins le corps médical mais je n’ai pas changé grand chose dans ma façon de vivre cette grossesse. 

Ce n’est vraiment que pour ma troisième que j’ai vraiment commencé à déconstruire ce que je croyais être la seule façon de faire, d’être, de me comporter face à ce nouveau bébé qui allait arriver, que j’ai commencé à me renseigner, chercher les informations par moi-même et me retrouver devant tout et son contraire!

Parce que s’il y bien une chose que j’ai compris c’est ça, il n’y a pas une façon de faire, mais des milliers, autant de façons de faire et d’être que de parents, de bébés. 

Ce que je souhaite c’est que vous puissiez être les parents, les mamans, les papas que vous voulez, que vous trouviez un équilibre entre le parent parfait, rêvé que vous voulez (que nous voulons tous) être pour nos enfants, et le parent que nous sommes dans la réalité, face à nos enfants, nos questionnements, nos remises en questions, notre quotidien.